Réponse de madame Delorme à notre lettre ouverte

Madame Béatrice Delorme, maire de Saint-Germain-au-Mont-d’Or a répondu le 21 octobre à notre lettre ouverte aux conseillers municipaux. Nous publions ci-après l’intégralité de sa réponse ainsi que quelques commentaires sur son contenu.

Mesdames Messieurs les conseillers municipaux non majoritaires,

Monsieur George,

Nous accusons bonne réception de votre lettre ouverte à laquelle il me semblait important de répondre une nouvelle fois rapidement.

 Comme vous, nous portons une attention toute particulière au développement des commerces de notre village. Ainsi, dès cet été nous avons fait le choix de mobiliser trois conseillers municipaux sur ce sujet et avons rencontré l’ensemble des commerçants de notre village. Une attention toute particulière est apportée à la situation du Spar, sa gérante ayant été rencontrée à trois reprises depuis cette rentrée.

(1) En effet, nous constatons depuis la rentrée de septembre 2024 un activisme nouveau : à défaut de pleinement nous rassurer, il contraste d’une part avec l’absence d’activisme de ces 4 dernières années (qui s’est occupé des commerçants ?) et d’autre part avec la non recherche de solutions face au désarroi du commerçant (Café PMU) touché par les inondations de son parking au début de cette année (cf. nos articles précédents).

Une nouvelle fois, je souhaite attirer votre attention sur les éléments erronés auquels vous faites part dans votre courrier:

Madame Olivier et Monsieur Varriale ont été rencontrés en février 2024 ; lors de ce rendez-vous, ils ont souhaité nous faire part de leur projet de transfert d’activité qui questionnait alors l’opportunité d’un transfert de l’activité tabac presse mais aussi d’un transfert de l’activité bar.

(2) Renseignements pris, il n’a jamais été question d’un transfert de l’activité bar.

 A l’issue de ce rendez, nous avons convenu qu’ils devaient affiner leur projet et notamment interpeller le service des douanes mais aussi nous une esquisse d’aménagement des locaux répondant :

  • A l’organisation des flux de circulation, 
  • A l’installation des caisses différenciées,
  • Aux obligations de sécurisations.

 Sans nouvelles du projet durant 6 mois, il nous a été présenté fin septembre. C’est cette chronologie que je vous ai rappelée lors de notre dernier conseil municipal. Il nous semble opportun de rétablir ces faits dans vos communications afin qu’aucune place ne soit laissée à un doute qui pourrait conduire à de la désinformation. Aussi je vous invite à publier cette réponse sur votre site et à m’en tenir informée.

(3) L’aménagement des locaux, les questions de flux internes et de sécurisation font partie des sujets qui sont abordés avec les services des douanes qui eux-mêmes demandent d’abord à avoir l’accord de principe de la municipalité sur le transfert de l’activité avant que d’engager ces études d’aménagement. Ce point a été signalé à la municipalité sans que cet accord de principe ne soit pourtant délivré : pourquoi ?

Le vendredi 4 octobre, nous avons échangé avec Madame Olivier sur les difficultés de stationnement et lui avons confirmé notre volonté d’agir rapidement en concertation avec les habitants et les commerçants pour réviser le stationnement zone bleue qui, vous le savez, n’est plus contrôlé depuis plus d’une douzaine d’années. A l’issue de cet échange, nous nous sommes engagés à la rencontrer début novembre pour répondre à sa demande de transfert d’activité.

 (4) Si nous confirmons que le contrôle de la zone bleue n’est plus assuré depuis très longtemps, jamais le parking de la Mendillonne n’a connu une telle fréquentation au point qu’il en devienne même impossible pour les habitants d’y trouver une place en journée et en semaine pour aller faire leur courses comme cela a été le cas dès les premiers jours de la rentrée 2024. C’est la raison pour laquelle nous avons démandé à évaluer précisément et rapidement l’expérimentation de blocage des places de parking devant l’école et l’efficacité réelle des nouveaux « dépose-minute » du bas de l’avenue de la résistance ; nous pensons en effet que cette expérimentation a eu pour conséquence indirecte d’aggraver la situation des stationnements de journée sur le parking de la Mendillonne.

Enfin, nous avons interrogé la gérante du SPAR qui n’a toujours, à ce jour (3 novembre), reçu aucune proposition de date précise de rencontre.

Sachez également que pour répondre aux enjeux de stationnement, les horaires d’intervention de notre agent ASVP ont été modifiées.

 (5) Que signifie précisément « répondre aux enjeux de stationnement » ? Est-ce à dire que l’agent ASVP est mobilisé pour assurer le respect d’un certain nombre de places en zone bleue sur le parking de la Mendillonne ? Si tel est le cas, nous approuvons cette action ! Pour quel nombre de places et situées à quel endroit ? Ou bien est-il simplement là pour verbaliser des véhicules stationnant en dehors des places autorisées (trottoirs…), ce qui ne constituerait pas une réponse de fond au problème soulevé ?

 Concernant notre attachement au développement des commerces, comme je l’ai précisé en conseil municipal, l’axe stratégique numéro 3 du pacte de cohérence métropolitain conclu à l’échelle de notre Conférence Territoriale des Maires, nous permet de mobiliser de nouveaux acteurs à même de soutenir le développement de nos centre bourgs. A cet effet, nous travaillons étroitement avec le service de développement économique de la métropole installé au pôle Lyve. De plus,  un rendez-vous est prévu prochainement avec la SEMPAT.

 (6) L’action des services de la Métropole ne peut être efficacement mobilisée qu’en complément d’une action municipale quotidienne. Elle ne saurait en aucun cas s’y substituer.

Soyez assurés que nous vous informerons rapidement des suites données à ces sujets que nous traitons avec le plus grand sérieux et l’ensemble des personnes concernées.

(7) Nous restons donc dans l’attente de décisions concrètes qui permettent de débloquer une situation devenue intenable pour les commerçants et les professionnels de la Mendillonne en général, et pour le SPAR en particulier.

Nous regrettons l’absence de réponses immédiates et précises à nos 3 propositions car le temps joue contre les commerçants et contre les professionnels de la Mendillonne. Nous espérons que personne n’aura à en payer le prix dans les semaines qui viennent.

Nous souhaitons bon courage à ces derniers pour tenir dans cette situation difficile et restons naturellement à leur écoute.

Je vous prie de recevoir mes salutations républicaines,

Madame la Maire Béatrice DELORME

Place de la Mairie

69650 Saint-Germain-au-Mont-d’Or

Lettre ouverte aux conseillers municipaux de Saint-Germain-au-Mont-d’Or

Mesdames et messieurs les conseillers municipaux,

la situation économique des commerces et des professionnels de notre village est de plus en plus inquiétante.

Excédés de perdre des clients qui ne peuvent plus stationner sur la place, les commerçants de la Mendillonne font actuellement circuler une pétition pour demander « la mise en place urgente d’un volume conséquent de places de stationnement en zone bleue ainsi que le contrôle quotidien du respect du bon usage de ces places ».

C’est du bon sens évidemment… Mais comment a-t-on pu en arriver là ?

Tout simplement parce qu’un certain nombre de personnes qui fréquentent la gare, ne trouvant pas de place dans les parkings de proximité, se garent dans la zone commerciale de la Mendillonne et y occupent des places à la journée.

Rajoutons quelques habitants qui, ne parvenant plus à se garer à proximité des écoles, finissent par stationner à la Mendillonne avant que d’emmener leurs enfants à pied puis rejoindre leur train en courant… On comprend mieux pourquoi ce parking à usage commercial est depuis la rentrée bondé la journée en semaine, et a fortiori quand il pleut !

Pour confirmer l’analyse, il faudrait effectuer des relevés de flux le matin et le soir sur différents jours, et réaliser une vraie évaluation de l’expérimentation réalisée devant l’école. C’était l’objet de l’une de nos questions et propositions lors du Conseil municipal du 30 septembre dernier, proposition a priori déclinée.

De plus, le SPAR, principal commerce de notre village et moteur de la fréquentation des professionnels de la Mendillonne, rencontre des difficultés supplémentaires.

Ainsi que nous l’avons dit à ce même Conseil municipal, la gérante a rencontré Béatrice Delorme en février 2024 pour lui soumettre un projet de rapatriement dans les locaux du SPAR de l’activité « Tabac-Presse » (et non de l’activité « Débit de boissons ») qui est actuellement proposée au café PMU du haut du village.

L’idée était de pouvoir développer ainsi les prestations proposées par le SPAR en procédant à quelques aménagements intérieurs permettant de concilier la vente d’une gamme élargie de produits alimentaires et de produits non alimentaires, ainsi que de pérenniser le relais postal.

Notre commerce SPAR souhaite mener ce projet car il fait face depuis plusieurs mois à de nombreuses difficultés qui amènent sa gérante à multiplier les tentatives pour redresser une situation de plus en plus fragile.

La faillite du Groupe Casino a notamment entraîné pour le SPAR des problèmes en matière d’approvisionnement et la nécessité d’engager en catastrophe la recherche de nouveaux fournisseurs.

Ainsi, ce projet de rapatriement aurait pour intérêt de consolider un peu la situation financière du SPAR et de développer plus largement la fréquentation et l’activité commerciale de la Mendillonne.

Comme pour tout projet de ce type, les douanes ont été consultées : première enquête faite, elles n’ont exprimé aucune opposition à ce projet, tout en indiquant qu’il appartenait au maire du village de donner son accord en première instance pour le transfert de l’activité « tabac-presse » ; elles pourront ensuite elles-mêmes signifier leur propre accord pour l’engagement d’un projet qui ne présente apparemment pas de difficultés de leur côté.

Or à ce jour, aucune position officielle n’a été formulée sur cette demande du SPAR et la situation s’aggrave chaque jour.

NOUS NE POUVONS PAS IGNORER CETTE SITUATION : QUE NOUS SOYONS DANS LA MAJORITÉ OU DANS L’OPPOSITION, EN TANT QUE CONSEILLER MUNICIPAL, CHACUN D’ENTRE NOUS EST COMPTABLE DES DÉCISIONS QUI SONT PRISES OU QUI NE SONT PAS PRISES DANS L’INTÉRÊT OU CONTRE LES INTÉRÊTS DE NOTRE VILLAGE.

En ce qui nous concerne, nous sommes favorables au projet de rapatriement de cette activité « tabac-presse » au SPAR ainsi qu’à la mise en place rapide des 3 propositions suivantes :

  1. Imposer sans attendre le respect d’un certain nombre de places en zone bleue sur le parking de la Mendillonne pour que les commerçants et les professionnels installés retrouvent leurs clients et un peu d’oxygène…
  2. Évaluer précisément et rapidement l’expérimentation de blocage des places de parking devant l’école et l’efficacité réelle des nouveaux « dépose-minute » du bas de l’avenue de la résistance ; nous pensons en effet qu’elle a eu pour conséquence indirecte d’aggraver la situation des stationnements de journée sur le parking de la Mendillonne.
  3. Enfin permettre dès à présent au SPAR de poursuivre dans la réalisation de son projet en sachant que le chemin est encore long avant que les autorisations diverses ne soient accordées et que les travaux d’aménagement ne puissent être achevés.

IL NE S’AGIT PLUS A CE STADE DE POINTER DES FAUTES OU DES RESPONSABILITÉS MAIS BIEN DE SE MOBILISER POUR TRAITER UNE SITUATION DEVENUE INTENABLE POUR LES COMMERÇANTS ET LES PROFESSIONNELS DE LA MENDILLONNE EN GÉNÉRAL, ET POUR LE SPAR EN PARTICULIER !

C’est pourquoi nous tenions à vous faire part de ces propositions et de notre détermination à agir dans l’intérêt des habitants de notre village.

Nous vous demandons à présent de vous exprimer sur ces propositions ou d’en proposer d’autres pour trouver des solutions et répondre, au moins dans un premier temps, à l’urgence de cette situation.

Ensemble, avançons !

Dans l’attente de vos retours,
bien sincèrement,

Stationnement ? ça déborde de partout…

Si le stationnement à Saint-Germain est un sujet de longue date, les choses se sont malheureusement fortement aggravées ces derniers temps dans notre commune …

Rue du 8 mai 1945 : la démocratie participative en action !

Les travaux de la rue du 8 mai achevés il y a un an ont laissé un goût un peu amer aux habitants. Alors qu’ils devaient permettre une légère augmentation du nombre de places de stationnement en haut du village, la révision du projet par la municipalité a finalement réduit ce nombre en supprimant notamment des places en épi prévues autour de la Place Mozart, mais également en supprimant des places déjà existantes sur la Place de la Bascule.

Si les habitants du haut du village s’en sont émus, qu’un collectif s’est créé et a réuni deux cents signataires sur une pétition réclamant la révision du projet, Béatrice Delorme et ses conseillers sont quant à eux restés sourds aux demandes exprimées : la démocratie participative, c’est bien tant qu’on va dans le sens de la municipalité. Dans le cas contraire…

Résultat ? Les clients des derniers commerces du haut du village peinent à trouver une place de proximité en journée, et les habitants peinent à trouver une place tout court le soir… Bien joué.

Stationnement devant l’école : la fausse expérimentation qui prend le bouillon…

Surprise à la rentrée scolaire ! La municipalité, s’abritant derrière les propositions d’un groupe de travail dont les participants ont été tirés au sort… mais pas tous (??), décide de positionner quelques magnifiques blocs plastiques rouges et blancs sur le dépose-minute, sur plusieurs places de stationnement devant l’espace crèche ainsi qu’à différents endroits sur les trottoirs environnants, manifestement pour empêcher le stationnement sauvage.

Objectif : « apaiser » les espaces pour les piétons et encourager les mobilités douces.

Si l’objectif recherché est vertueux, le fait est que ces blocs de plastique, loin de dissuader les contrevenants, les amènent simplement à se garer un peu plus loin sur le chemin de Maintenue, à cheval entre route et trottoir, et que nombre de nouveaux dangers sont depuis apparus aux heures d’entrée et de sortie des écoles : trottoirs difficiles à emprunter pour les piétons là où les voitures les chevauchent, entrées-sorties d’enfant dans et hors du véhicule qui sont dangereuses en pleine voie, entrées-sorties d’enfant sur un parking des écoles sur-fréquenté, énervement, etc.

Nous avons demandé à Béatrice Delorme si elle envisageait une évaluation ? La réponse est non. Aucune difficulté n’a été relevée. Tout va bien. Fermez le ban et passons à autre chose.

Parce qu’une expérimentation, ce n’est pas fait pour être évalué : c’est juste une excuse pour faire ce que l’on veut mais en laissant croire qu’on pourra revenir en arrière. Bien joué.

Stationnement place de la Mendillonne : la catastrophe…

Les commerçants de la Mendillonne, excédés de perdre des clients qui ne peuvent plus stationner sur la place, font actuellement circuler une pétition pour demander « la mise en place urgente d’un volume conséquent de places de stationnement en zone bleue ainsi que le contrôle quotidien du respect du bon usage de ces places ».

C’est du bon sens évidemment… Mais comment a-t-on pu en arriver là ?

Tout simplement parce que, ainsi que nous le répétons depuis plusieurs années, un certain nombre de personnes qui fréquentent la gare, ne trouvant pas de place dans les parkings de proximité, se garent dans la zone commerciale de la Mendillonne et y occupent des places à la journée.

Rajoutons quelques habitants qui, ne parvenant plus à se garer à proximité des écoles (voir sujet précédent), finissent par stationner à la Mendillonne avant que d’emmener leurs enfants à pied puis rejoindre leur train en courant… On comprend mieux pourquoi ce parking à usage commercial est depuis la rentrée bondé la journée en semaine, et a fortiori quand il pleut !

Evidemment, pour confirmer l’analyse, il faudrait effectuer des relevés de flux le matin et le soir, sur différents jours, ainsi qu’une vraie évaluation de l’« expérimentation » réalisée devant l’école.

Sauf que la municipalité ne veut pas. Alors…

Petit Potin : de qui se moque-t-on ?

Dans le dernier Petit Potin, certains ont peut-être été étonnés de voir la phrase « Les élus non majoritaires n’ont pas souhaité faire paraître de tribune » à l’emplacement microscopique qui nous était réservé (page 11, en bas à droite).

Contactés par courriel, nous devions rendre notre prose « d’ici le vendredi 3 mai ». Or nous avons rendu celle-ci… le dimanche 5 mai. Mais apparemment, c’était trop tard : la majorité municipale s’est peut-être précipitée pour boucler sa propagande et faire tourner les rotatives de l’imprimerie dans le week-end… (pour un bulletin distribué un mois plus tard) ? A moins bien sûr que ce ne soit un moyen pour Béatrice Delorme de museler son opposition ? Allons… nous allons encore nous faire traiter de mauvaises langues !

Ci-dessous pour information la tribune que nous avions préparée :

Mairie…Où es-tu ?

Depuis des semaines, le ruisseau coule dans la rue après un affaissement au niveau du parking du PMU. Si chacun se renvoie la balle, c’est le commerçant qui est touché car les véhicules, ne pouvant plus se garer, vont acheter ailleurs… La municipalité aurait pu réserver 2/3 places en journée du parking municipal qui se trouve devant ce commerce mais… refus, alors même que la loi ne l’interdit pas ! Pourquoi ?

Quant aux habitants qui viennent acheter à la Mendillonne, impossible d’y trouver une place libre, de + en + de voitures s’y garant à la journée pour aller prendre le train. Que fait la municipalité pour faire respecter la zone bleue ?

Après les pétitions sur le stationnement en haut du village, on constate que voitures et parkings désintéressent totalement notre municipalité ! A quand le parking à étages de la gare que nous avions négocié (et obtenu) il y a déjà plus de 5 ans ? Va-t-on agir pour conserver les commerces de notre village ?

Puis, dans la foulée de la tribune ci-dessus, nous sommes intervenus au Conseil municipal du 27 mai 2024 pour détailler et remettre le sujet de la situation du café-PMU et de son gérant sur la table.

Ci-dessous notre intervention :

Question Orale, conseil municipal du 27/05/2024

Je souhaiterais attirer votre attention sur la situation du café Bar-Tabac-PMU Le Saint-Germain qui se situe rue du 8 mai 1945, en haut de l’Avenue de la résistance.

Ce commerce historique de notre village dispose d’un parking en dessous duquel coule le ruisseau de Font-Chalin. Or depuis plusieurs mois maintenant, ce commerce subit d’abord à chaque pluie importante et à présent de façon continue d’une part des inondations de sa cave et d’autre part de fortes dégradations et inondations de son parking. Ces dégradations ont amené la municipalité à produire un arrêté de péril et à interdire aux habitants et aux clients de ce commerce tout accès au dit parking pour dangerosité.

Il n’est pas ici question de traiter de qui aurait ou n’aurait pas la responsabilité de ces dégradations, des conséquences de l’entretien ou du non entretien des installations en amont du dit-parking : les experts, les non-experts et les juristes se sont emparés de l’affaire et au rythme de sénateur que prennent les choses, ça risque d’être très, très long…

Ne pouvant plus s’arrêter sur ce parking et compte tenu de la difficulté à trouver une place dans les environs immédiats, les clients de passage ne passent plus et le chiffre d’affaires de ce commerce est en chute libre.

Or il se trouve qu’en face de ce commerce, au croisement de la rue du 8 Mai et de l’avenue de la résistance, il existe un petit parking public de quelques places ; le propriétaire du café a donc demandé à la municipalité s’il ne serait pas possible que quelques places de ce petit parking public puissent être réservées – en journée seulement – à l’usage des clients de son commerce. Pas pour toujours, juste le temps que les experts fassent leur travail, que des travaux soient diligentés et que son parking privé puisse retrouver son usage.

Il lui a alors été répondu sans autre forme de procès qu’il n’était « pas possible d’affecter un espace public à une utilisation privée », que « de nombreuses places de stationnement sont matérialisées sur la rue du 8 mai 1945 » et qu’elles « peuvent être utilisées par vos clients ». 

Sur le fond, c’est faux. On peut tout à fait accorder des permis temporaires de stationnement parce qu’il y a des travaux, parce qu’il y a une grosse livraison, parce qu’il y a un déménagement… c’est une question d’autorisation et de bonne volonté.

Sur la forme, ce n’est pas terrible. Dans cette affaire qui touche à l’un des commerces de notre village – et ils ne sont pas très nombreux -, la municipalité a, me semble-t-il, une responsabilité : tout faire pour trouver des solutions et aider les commerces qui ont des difficultés à traverser une passe difficile.

Or une solution a-t-elle été proposée ? Non. Les places en haut du village sont chères. La municipalité ne fait apparemment pas respecter les zones bleues et donc la rotation des véhicules est très faible.

Pourquoi cette demande de réserver quelques places de façon provisoire et uniquement en journée à ce commerce pose-t-elle donc tant de difficultés ? Quelle solution est proposée par la municipalité ?

Naturellement, aucune réponse précise ne nous a été apportée sinon que les clients n’avaient qu’à se garer plus haut dans la rue. Aucune solution concrète et pas de réponse à notre proposition simple de réserver quelques places du parking en journée à l’usage des clients de passage.

Mieux : le gérant, qui est financièrement pris à la gorge, a réalisé à ses frais les travaux de réfection du parking (alors même qu’on ne sait pour l’instant toujours pas qui est responsable des dégâts).

Sauf que la mairie n’ayant toujours pas procédé à la levée de l’arrêté de péril, le gérant ne peut toujours pas rouvrir son parking… !

Mais que cherche la municipalité dans cette affaire ?

  • Elle refuse des solutions simples et provisoires proposées par le commerçant ;
  • elle ne fait rien pour trouver quelque solution que ce soit pour l’assister dans les difficultés qu’il rencontre alors même que la responsabilité de ces problèmes n’est pas claire ;
  • et voilà à présent qu’elle le pénalise en n’intervenant pas pour constater que les travaux de réfection ont été réalisés et lever en conséquence l’arrêté…

Le rôle d’un maire n’est-il pas de défendre les commerces du village, d’envisager toutes les solutions pour assurer leur pérennité ?
C’est en tous cas notre conception d’une municipalité active et réactive.

Tennis couvert à Saint-Germain : la (très) mauvaise surprise de la municipalité…

Nous venons de l’apprendre par des adhérents ulcérés du club de tennis : le tennis couvert de notre commune, accessible à pied comme à vélo en toute sécurité par les adultes comme par les enfants, sera inaccessible pour (au moins) 2 saisons.
Pour une remise à neuf ?
Pas du tout !
Retour sur une drôle d’histoire…

Le club de gymnastique de Neuville-sur-Saône a appris qu’il ne pourrait pas occuper son gymnase de prédilection pendant 18 mois de travaux.

Apparemment sans solutions sur son territoire, la municipalité Neuvilloise s’est donc tournée vers ses voisines en recherche d’une salle qu’elle a trouvée… à Saint-Germain.

Béatrice Delorme a en effet décidé que le seul terrain de tennis couvert dont la commune dispose serait à présent mis à disposition du club de gymnastique Neuvillois.

Pourquoi ? Mystère.

Soyons clairs : jamais nous ne critiquerons des projets équilibrés qui favorisent l’intercommunalité, le prêt croisé ou la mutualisation bien pensée des équipements et des espaces entre communes. Sauf qu’ici il n’est pas question de cela : la décision prise a peut-être un sens qui nous échappe mais la méthode de la municipalité est pour le coup parfaitement incompréhensible !

Ce club de gym Neuvillois est sans doute très performant, le nombre d’adhérents concernés est sûrement important, le maintien d’emplois est peut-être en jeu, mais rien ne justifie que notre club de tennis apprenne une décision prise de façon unilatérale sans même qu’il en ait été informé en amont, pour réflexion et recherche anticipée des différentes solutions et alternatives possibles ! Pourquoi cette méthode qui coupe court à tout débat ?

Clamer à tue-tête qu’on est les champions de la démocratie participative, pourquoi pas ?

Encore faudrait-il le démontrer !

Pour l’instant, entre :
⁃ les travaux du haut du village et les problématiques de stationnement qui inquiètent (à juste titre) des habitants exaspérés de ne pas être entendus,
⁃ les « oublis » répétés d’informer les habitants sur les dates des conseils municipaux dans lesquels Béatrice Delorme tente (sans grand succès, on vous rassure) de museler toute parole opposée à ses décisions,
⁃ et maintenant des décisions prises sans même qu’un club de tennis, le premier concerné, n’ait eu le loisir d’exprimer son point de vue au préalable…

La démocratie participative à Saint-Germain, c’est comme ça que ça se passe…!

Une bien chère participation citoyenne

Lors du conseil municipal du 27 septembre, la municipalité nous a dévoilé son projet de participation citoyenne qui devrait être mis en place dès ce vendredi.

Un principe pas vraiment original, puisqu’il est calqué sur la plateforme participative internet lancée il y a quelques mois par la Métropole de Lyon avec un succès plus que médiocre : on y voit par exemple une “boîte à idées” pour l’aménagement d’une place à Villeurbanne qui a recueilli 4 contributions et 9 votes, ou encore, une consultation du public sur le Plan de Prévention du Bruit qui, malgré un grand renfort de publicité, n’a accueilli que 368 participants pour 1,4 million d’habitants de la Métropole (soit 00,02% de participation).

Saint-Germain aura donc très bientôt sa plateforme “Je participe”, destinée, dans un premier temps à recueillir les propositions des habitants d’utilisation d’un budget de 15 000€ pour 2022. 3 projets d’investissement de 5000€ maximum déposés sur la plateforme devraient, après que les habitants auront voté pour l’un ou l’autre, être réalisés par la commune.

Combien ça coûte ?

Bien entendu, lors du conseil municipal, nous avons posé à la municipalité une question simple : “Combien ça coûte ?”. Réponse :
– 1500€ HT pour la mise en place de la plateforme
– 200€ HT par mois (2400€ par an) pour l’hébergement de la plateforme
– 2000€ pour 2021 d’accompagnement par une société spécialisée dans la participation citoyenne (sans qu’il ne nous soit précisé si cet accompagnement sera reconduit les années suivantes, ce qui augmentera le coût d’autant).

Sur le mandat, le coût minimum de cette plateforme sera donc de :
2000€ + 1500€ + 54 x 200€ = 14 300€ sans compter les inévitables frais annexes (mise à jour, modifications,…) et les frais qui seront engagés pour faire connaître le dispositif.

Nous espérons, mais doutons, que le système emportera l’adhésion des habitants – et pas seulement d’une poignée de technophiles militants – et ne subira pas le même flop que la plateforme de la Métropole… Une simple règle de trois le faisant redouter : 368 participants pour 1,4 millions d’habitants = 0,84 participant pour les 3200 habitants de notre commune.

Vraiment nécessaire ?

S’il fallait un système de consultation sur internet, était-il vraiment besoin d’infliger au budget communal ces nouveaux coûts récurrents ? Il y a nombre de systèmes totalement gratuits amplement suffisants pour une commune de notre taille.

De plus, les moyens de concertation citoyenne gratuits ne manquent pas… conseil des séniors, conseil municipal des jeunes, réunions publiques, comités consultatifs,… et toutes les instances qu’il est possible de créer sans coût et accessibles à tous et à tous les âges.

Rendez-vous dans un an ou deux pour faire le bilan de cet investissement !

A la cantine, ce sera végé… ou rien !

On l’apprend par une discrète petite ligne en page 6 du dernier Petit Potin, dès la rentrée prochaine – et pour au moins 3 ans – la cantine servira uniquement des repas végétariens 1 jour sur 2.

Ce n’est pas une promesse de campagne, ni le résultat d’une consultation ou d’une concertation, ni une obligation légale, ni une mesure technique liée à la COVID comme l’a prétendu la ville de Lyon, ni même une mesure écologique, et encore moins solidaire.

Non, il s’agit simplement d’une décision unilatérale et dogmatique prise en catimini par les élus de la majorité qui veulent ainsi imposer le régime choisi par 5% des Français aux autres 95%.

Le végétarisme n’est ni vertueux ni écologique, c’est juste un choix de mode d’alimentation que certains font, un choix que n’auront pas nos enfants dès la rentrée prochaine puisque la commune a lancé un appel d’offres au mois de mai, des entreprises ont répondu, et le marché sera signé pour 3 ans durant l’été.

Une loi – très contestée – de 2019 imposait aux communes de proposer le choix d’un menu végétarien par semaine dans les cantines (expérimentation pendant 2 ans).

Parce qu’il était compliqué, coûteux, et probablement générateur de gaspillage, de proposer un choix, nous avions – comme la plupart des communes – opté pour un menu unique végétarien 1 jour par semaine pendant la durée de l’expérimentation, notamment parce que le principe du menu alternatif n’était pas prévu au marché passé en 2018 pour 3 ans. Dans le cahier des charges du renouvellement du marché, nous aurions certainement intégré cette possibilité de choix.

Si certains considèrent qu’il serait écologique de réduire notre consommation de viande, il aurait peut-être été écologique d’intégrer au cahier des charges une réduction des portions, mais pas d’imposer que la moitié des repas de 100% des enfants soient 100% végétariens.

Dans tous les cas, nous aurions aimé que le débat ait lieu et que les parents puissent s’exprimer avant que la décision soit prise.

Mais, décidément, la concertation ce n’est pas le fort de cette nouvelle municipalité.

Rien à dire ? Oh que si !

Quelle n’a pas été notre surprise, ce week-end, de découvrir le nouveau Petit Potin et son encadré “Expression des élus minoritaires”.

S’il ne figure aucun texte, aucune analyse du budget de notre part, c’est tout simplement parce que la Municipalité, contrairement aux numéros précédents, n’a pas cru bon de nous prévenir de la parution, de la date limite pour remettre les 1500 signes qui nous sont si généreusement alloués.

Alors, certes – comme on nous le rappelle ici pour la première fois – une ligne sur la page 8 du Petit Potin de janvier s’adresse aux associations pour leur indiquer “Prochain Petit Potin en avril. Envoyez vos propositions d’articles avant le 11 mars à communication@sgmo.org”. Il faut donc croire que la communication des élus en va de même.

Il aurait donc fallu que nous envoyions notre communication de nous-même – 1 mois avant l’effective parution – et avant même le Conseil municipal consacré au budget (15 mars), sur lequel nous avions – c’est certain – de nombreuses choses à dire.

Sans même qu’il ne nous soit communiqué une date de parution, sans qu’aucune demande de texte ne nous ait été faite. Alors même que la majorité consacre une grande part du Petit Potin à l’exposé du budget voté le 15 mars.

Drôle de conception, et d’application, du droit d’expression – défini par la Loi – des élus n’appartenant pas à la majorité dans toutes les publications communales.

Quoi qu’il en soit vous trouverez ici notre analyse et nos principaux griefs sur ce budget et vous pouvez revoir les débats du dernier Conseil municipal ci-dessous.

Elections municipales : Que s’est-il réellement passé le 15 mars ?

Des chiffres, des faits…

Souvenons-nous : le 15 mars 2020, les élections municipales ont eu lieu à Saint-Germain-au-Mont-d’Or comme partout en France.

Suite à l’épidémie de coronavirus qui s’envolait alors dans notre pays, les autorités sanitaires décidaient le lundi 9 mars de fermer au public l’accès aux établissements pour personnes âgées : plus de 800 000 personnes étaient ainsi confinées. Puis le jeudi 12 mars, le Président de la République annonçait la fermeture des écoles et établissements d’enseignement. Enfin, la veille de l’élection, c’est le Premier ministre qui annonçait la fermeture immédiate des bars, des restaurants et de tous les établissements non essentiels.

Dans un climat de plus en plus anxiogène, l’élection municipale a ainsi logiquement vu le taux d’abstention le plus élevé que nous ayons jamais connu.

À l’issue de ce 1er tour, nous avons en effet pu constater une abstention hors normes : alors que la participation s’élevait en 2014 à 65,61% des inscrits, elle s’est écroulée en 2020 pour atteindre… 39,53% des inscrits seulement !

Seuls 874 habitants se sont déplacés sur les 2153 électeurs de notre commune soit 60,47% d’abstention à Saint-Germain : du jamais vu pour une élection municipale dans notre village. 40% des électeurs qui s’étaient pourtant déplacés en 2014 n’ont pas pu se déplacer en 2020, signant ainsi pour Saint-Germain le record du plus gros écart d’abstention 2014-2020 des 59 communes de la Métropole de Lyon.

La crise sanitaire du Coronavirus a découragé un très grand nombre d’habitants qui votaient habituellement mais qui ont préféré cette fois ne pas prendre de risques ni pour leur santé, ni pour celle de leurs proches, et c’est évidemment compréhensible. Une santé fragile, la crainte de se mettre en danger ou de mettre en danger les siens, l’anxiété suscitée par les messages de prudence lancés par les autorités sanitaires ou politiques, la mise en garde de la famille… les explications et les témoignages que nous avons reçus ont été nombreux.

Considérant que ce scrutin avait été totalement faussé par cette abstention massive et contrainte, des maires et des candidats ont saisi la justice partout en France pour dénoncer cette situation.

Les tribunaux administratifs ont ainsi été submergés par les demandes.

Le choix de contester ce premier tour de l’élection municipale visait à dire que la voix de tous ceux qui souhaitaient voter mais n’ont pas pu le faire devait également être entendue ! Parce que dans un pays comme la France, on ne peut ignorer l’avis de ceux qui ont privilégié leur santé ou celle de leurs proches… à leur vote !

Malheureusement, malgré une mobilisation jamais vue auparavant, les tribunaux ont décrété que l’abstention même contrainte par les circonstances que nous avons connues n’était pas un motif d’illégalité du scrutin.

Si elle n’est pas « juste », l’élection n’en reste pas moins « légale ».

A Saint-Germain, les nouveaux conseillers qui, nous tenons à le souligner, ne sont pour rien dans cette situation exceptionnelle, sont donc rentrés en fonction, élus par 1 habitant… sur 5.

Nous leur souhaitons bon courage au service de tous les habitants de notre village et jouerons bien sûr notre rôle de conseillers non majoritaires mais très vigilants sur les décisions prises pour l’avenir de notre commune.

Pourquoi ce site ?

Depuis la dernière élection municipale, la Loi rend obligatoire qu’un espace d’expression soit réservé aux élus n’appartenant pas à la majorité municipale sur toutes les publications communales informant sur les réalisations et la gestion de la municipalité et ce, quel que soit le support, physique ou virtuel.

Lors du Conseil municipal du 23 novembre 2020, les élus majoritaires ont choisi de :

  • limiter cette expression dans le Petit Potin à 1000 caractères, ce qui est très exactement ce que vous trouverez dans le prochain numéro, et qui permet tout juste de vous donner quelques informations “télégraphiques” ;
  • refuser qu’une page d’expression soit mise à notre disposition sur le site internet de la commune, considérant que, le Petit Potin étant téléchargeable sur le site, cela suffisait amplement à satisfaire la législation…

Dès lors, il nous a semblé indispensable de vous proposer cet espace indépendant sur lequel nous pourrons développer une information plus précise et détaillée.