Stationnement ? ça déborde de partout…

Si le stationnement à Saint-Germain est un sujet de longue date, les choses se sont malheureusement fortement aggravées ces derniers temps dans notre commune …

Rue du 8 mai 1945 : la démocratie participative en action !

Les travaux de la rue du 8 mai achevés il y a un an ont laissé un goût un peu amer aux habitants. Alors qu’ils devaient permettre une légère augmentation du nombre de places de stationnement en haut du village, la révision du projet par la municipalité a finalement réduit ce nombre en supprimant notamment des places en épi prévues autour de la Place Mozart, mais également en supprimant des places déjà existantes sur la Place de la Bascule.

Si les habitants du haut du village s’en sont émus, qu’un collectif s’est créé et a réuni deux cents signataires sur une pétition réclamant la révision du projet, Béatrice Delorme et ses conseillers sont quant à eux restés sourds aux demandes exprimées : la démocratie participative, c’est bien tant qu’on va dans le sens de la municipalité. Dans le cas contraire…

Résultat ? Les clients des derniers commerces du haut du village peinent à trouver une place de proximité en journée, et les habitants peinent à trouver une place tout court le soir… Bien joué.

Stationnement devant l’école : la fausse expérimentation qui prend le bouillon…

Surprise à la rentrée scolaire ! La municipalité, s’abritant derrière les propositions d’un groupe de travail dont les participants ont été tirés au sort… mais pas tous (??), décide de positionner quelques magnifiques blocs plastiques rouges et blancs sur le dépose-minute, sur plusieurs places de stationnement devant l’espace crèche ainsi qu’à différents endroits sur les trottoirs environnants, manifestement pour empêcher le stationnement sauvage.

Objectif : « apaiser » les espaces pour les piétons et encourager les mobilités douces.

Si l’objectif recherché est vertueux, le fait est que ces blocs de plastique, loin de dissuader les contrevenants, les amènent simplement à se garer un peu plus loin sur le chemin de Maintenue, à cheval entre route et trottoir, et que nombre de nouveaux dangers sont depuis apparus aux heures d’entrée et de sortie des écoles : trottoirs difficiles à emprunter pour les piétons là où les voitures les chevauchent, entrées-sorties d’enfant dans et hors du véhicule qui sont dangereuses en pleine voie, entrées-sorties d’enfant sur un parking des écoles sur-fréquenté, énervement, etc.

Nous avons demandé à Béatrice Delorme si elle envisageait une évaluation ? La réponse est non. Aucune difficulté n’a été relevée. Tout va bien. Fermez le ban et passons à autre chose.

Parce qu’une expérimentation, ce n’est pas fait pour être évalué : c’est juste une excuse pour faire ce que l’on veut mais en laissant croire qu’on pourra revenir en arrière. Bien joué.

Stationnement place de la Mendillonne : la catastrophe…

Les commerçants de la Mendillonne, excédés de perdre des clients qui ne peuvent plus stationner sur la place, font actuellement circuler une pétition pour demander « la mise en place urgente d’un volume conséquent de places de stationnement en zone bleue ainsi que le contrôle quotidien du respect du bon usage de ces places ».

C’est du bon sens évidemment… Mais comment a-t-on pu en arriver là ?

Tout simplement parce que, ainsi que nous le répétons depuis plusieurs années, un certain nombre de personnes qui fréquentent la gare, ne trouvant pas de place dans les parkings de proximité, se garent dans la zone commerciale de la Mendillonne et y occupent des places à la journée.

Rajoutons quelques habitants qui, ne parvenant plus à se garer à proximité des écoles (voir sujet précédent), finissent par stationner à la Mendillonne avant que d’emmener leurs enfants à pied puis rejoindre leur train en courant… On comprend mieux pourquoi ce parking à usage commercial est depuis la rentrée bondé la journée en semaine, et a fortiori quand il pleut !

Evidemment, pour confirmer l’analyse, il faudrait effectuer des relevés de flux le matin et le soir, sur différents jours, ainsi qu’une vraie évaluation de l’« expérimentation » réalisée devant l’école.

Sauf que la municipalité ne veut pas. Alors…

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